mardi 25 février 2014

Episode 13

Ceci est un épisode très très court juste pour commencer à situer l'hisoire de Jack .



Épisode 13
Passé


Jack retourna sur son bateau. Elle descendit à la cale, s'assit et se rappela. Elle repensa à la façon dont lui était venu ce besoin d’envoûter, cette sensation qui ne la quittait jamais. Certes, ce don, elle l'avait depuis toujours mais elle ne l'utilisait que très peu, juste par nécessité.
Or, depuis quelque temps elle s'en servait pour son plaisir ; c'était devenu une sorte de distraction, un amusement.
Une larme roula sur sa joue. Elle ne pouvait s’empêcher de ressasser le passé. Elle était en colère. Comment avait-il pu l'abandonner ? Pourquoi préférer se jeter à la mer plutôt que de rester avec elle ? Était-elle si horrible ? Ou peut-être était-elle trop amoureuse ? Tant de questions qui resteront sans réponses.

Elle se leva, attrapa la bouteille de whisky qui traînait à côté d'elle et la porta à sa bouche. Elle rejoignit le pont. Le soleil se couchait. Elle s'allongea sur le bois humide et le renifla . Elle adorait cette odeur, cela lui rappelait le bonheur qu'elle avait perdu. Seul son amour de la mer lui restait maintenant et elle s’endormit en fredonnant quelques paroles «  l'âme des pirates, jamais ne mourra ... » .



Episode 12

Épisode 12
Étrange

La jeune Jack Jones avait fait parler d'elle.
Il faut dire que ce qui s'était passé à la taverne n'était pas banal !
Les hommes redoutaient désormais de rencontrer la pirate de peur d'être envoûtés à jamais. Les femmes , craignaient de perdre leurs maris , leurs amants et les mères , leurs fils.
Pourtant , Jack n'avait envoûté personne d'autre depuis l'épisode de la taverne. Elle se baladait tranquillement en ville, saluant le monde. Ce n'était pas pour se faire apprécier, loin de là ! Elle provoquait, et cela l'amusait.

Il devait être environ dix heures, lorsque Jack pénétra dans la bibliothèque du village. Personne en vu. Elle parcouru donc les rayons, choisi un livre et s'assit dans un des fauteuils de velours bordeaux. C'était une sorte de registre , quasiment identique à celui du jeune Aloïs, en beaucoup moins abîmé et nettement moins précieux.
Elle le lu. Assidûment. Elle en était absorbée. Pourtant, elle connaissait sur le bout des doigts tout ce que pouvait contenir le registre. Néanmoins, elle paraissait en pleine découverte.

Soudain, un bruit vint la tirer de sa lecture. Ce bruit provenait de l'entrée. Elle se leva , attrapa son épée, et s'approcha doucement pour apercevoir ce qui se passait. Un jeune homme, sortait d'un étrange ascenseur, les mains prises par de vieux documents. Sans aucune hésitation Jack brandit son arme et se jeta sans pitié sur le pauvre garçon. Celui-ci tomba face contre terre, laissant ses documents s'éparpiller sur le sol.
Il se retourna, Jack s'assit sur lui et procéda à un interrogatoire:

«- Quel est ton nom ?
- Je m'appelle Logan, dit-il avec peine étouffé par Jack.
-Logan comment ? Lui répondit-elle sur un ton autoritaire
- Logan Kerguelen »

Elle le regarda un instant puis se leva. Elle ramassa ensuite les documents sur le sol et entreprit de les lire.
Il n'y avait que d'étrange dessins. Jack s'avança vers l'ascenseur.

-Où cela mène-t-il ?

Logan la regarda un instant, puis en se relevant lui dit :

- Aux souterrains de la ville.
-Et qu'y faisais-tu ?

Il lui arracha les dessins des mains :

-Cela ne te regarde pas !

Logan avait des yeux bleus perçants, et Jack ne pu soutenir son regard.
Quant au jeune homme, il n'était pas très à l'aise en présence de la pirate, et lui pria de partir.
Elle s’exécuta.
Une chose la tourmentait. Ce jeune homme avait- il une chose à caché ? La réponse était sans doute oui …


lundi 11 novembre 2013

Episode 11



Épisode 11
Point de vue



Le temps était glaciale. Aucun bruit ne venait troubler le silence. Aucun bruit, à part peut-être ses pas sur le pont de son navire. Des têtes. Voilà ce qui était à ses pieds. Des têtes coupées gisaient par terre. Un équipage. Sa famille, ses amis, sa vie. Voici ce qu'était son équipage, voici ce qu'elle avait perdu.
Les yeux baignés de larmes, le corps engourdi et son épée à la main, elle quitta le navire.
La ville ou elle avait accosté lui était inconnue et elle erra longtemps dans les ruelles vides et sinistres, telle un fantôme.

Alors qu'elle marchait depuis une bonne heure déjà, elle s'arrêta devant une taverne. Enfin plutôt un de ses bars qui essaie de se donner une allure de taverne. Il était deux heures du matin.
Elle y entra, les voix se turent. Il n'y avait que des hommes. Elle essuya ses larmes. Des chuchotements se firent entendre.
Elle s'assit au bar et demanda timidement au serveur s'il pouvait lui apporter une pinte de bière.
Il s'exécuta. Dans la salle, les chuchotements devenaient de plus en plus audibles. Agacée, elle fit tourner son siège et s'adressa à tous ses soiffards hypocrites :

  • Allons messieurs , cessez vos messes basses ! Il est évident que ma réputation me précède auprès des hommes ici. Alors je vous en pris, racontez ! Que dit on de moi dans cette contrée ?


Un homme se leva et prit la parole:

  • L'on dit , que vous êtes une redoutable pirate.
  • Trop facile ! Cria-t-elle, qui d'autre veut donc essayer ?

Une autre homme se leva :

  • C'est de vos yeux dont l'on parle souvent mademoiselle …
  • Ça m'intéresse ! Dit-elle en esquissant un sourire, développez je vous pris !
  • L'ont dit , continua-t-il , qu'il sont magiques, qu'il ne faut jamais se plonger dans votre regard.

Elle s'approcha et lui empoigna le col.

  • Pourquoi cela ?
  • Celui qui plonge dans vos yeux mademoiselle, est séduit. Celui qui plonge dans vos yeux, se retrouve à jamais plongé dans un néant, oubliant sa vie et sa famille sauf si vous en décidez autrement.

Elle le lâcha et reprit la parole.

  • Cette homme, ( elle le montra du doigt ) est sage d'esprit messieurs. Ce qu'il vient de dire est la pure vérité !

Une voix de femme se fit entendre.

  • Tu mens ! Aucune personne ne peut faire cela !

C'était la patronne du bar.
Elle ne prit pas la peine de répondre. Elle se contenta de s'approcher du mari de la patronne, ( qui se tenait à côté d'elle ) de prendre son visage dans ses mains et de le regarder dans les yeux.
Ceux-ci, d'ordinaire mauves, virèrent au prune. Ceci dura quelques secondes , en silence. Après ce moment intense, elle ouvra de nouveau la bouche et se contenta de dire quelques mots au mari de la patronne :

  • M'aimes-tu ?


L'homme ne la lâchait pas du regard et en guise de réponse, lui donna un baiser passionné.
Elle sourit se retourna et se dirigea vers la sortie. Elle eu un mouvement de recul :

  • Pour ceux qui ne connaitraient pas mon nom, je m'appelle Jack Jones, mais on m'appelle le plus souvent, L'envouteuse des 7 mondes.


Elle quitta la taverne. 

Episode 10

Épisode 10
Sang pour sang



Une fois le sang de Timie prélevé et ranger dans le laboratoire de cette dernière, les habitantes se réunirent dans le salon afin d'élaborer un piège. Pendant ce temps, Aloïs s'éclipsa dans le laboratoire. Le jeune homme venait de retrouver sa chère et tendre amie Moody-Maxine et ne comptait pas la quitter encore une fois. Aussi, il désirait plus que tout rester à ses côtés et vivre au manoir. Il attrapa donc une seringue, l'enfonça dans une de ses veines et aspira quelques millilitres de son sang. Il prit la fiole renfermant le sang de Timie et y mélangea le sien. Puis comme si de rien était, il retourna au salon.

Un plan de la maison était posé sur la table. La chambre de Timie se trouvait dans l'aile ouest et à chaque attaque, les anges ne mettaient que quelques secondes pour disparaître. Leur cachette devait donc être situé à l'ouest de jardin.
Guillotine récapitula:

  • Timie, tu seras dans ton lit , Moody-Maxine se tiendra en dessous et dès que les anges s'approcheront de toi, elle sortira et leur plantera la seringue dans le dos.

Alois prit alors la parole:

  • Ne serait-il pas plus judicieux que je me joigne à vous ? Je possède un fusille contenant des flèches, elles-même contenant un somnifère liquide . Je propose de remplacer le somnifère par le sang dans deux de ses flèches et de tirer sur les anges.

Le plan d'Alois était en effet plus judicieux. Plus rapide, plus discret et surement plus efficace.
Les filles étaient toutes d'accord pour adopter la technique du jeune homme. Seule Guillotine restait
fermée à toutes les propositions , rattrapée par sa fierté. Elle reconnaissait malgré tout que le plan d'Alois était meilleur que le sien et allait tout de même tout mettre en œuvre pour qu'il soit mené à bien.

Le plan étant achevé, il fallait maintenant l'exécuter. Aussi, tous les habitants rejoignirent leurs chambres.
Après quelques heures, Aloïs vint se cacher sous le lit de Timie, munie de son fusille, des flèches et d'une seringue, elle aussi remplie de sang.
Il ne fallut que quelques minutes pour que les anges apparaissent.
Timie faisait mine de dormir, et un des anges, l'homme, vint s'élever au dessus d'elle. Aloïs était assez près pour l'atteindre avec la seringue, et ainsi ne pas faire de bruit et affoler la jumelle de l'ange. Il leva donc le bras et enfonça de toutes ses forces, la seringue dans le flanc de l'homme.
Celui-ci poussa un cri de douleur, qui, en peu de temps, permis à sa sœur de découvrir Aloïs.
Elle s'approcha du jeune homme, le souleva et le projeta contre le mur. Puis, elle s'approcha de lui pour lui murmurer quelque chose. Mais Aloïs était rapide et rusé. Il saisit une flèche et la planta directement dans le ventre de l'ange, qui rejoignit le sol.

Nos deux créatures étaient allongée par terre, inconscientes. Il faut dire que le jeune Aloïs Hives n'y était pas allé de main morte.
Son esprit rusé et vif lui avait pour ainsi dire sauvé la vie !
Le sang de nos habitants était maintenant injecté dans celui des anges.

Moody-Maxine s'approcha doucement d'Alois et lui chuchota des remerciement, puis elle parla un peu plus fort :

  • Ou vas-tu aller maintenant ? Ton sang n'est pas injecté …. Tu ne peux pas rester !
  • Ma chère Moody', me prendrais-tu pour un idiot ?
  • Je ne comprends pas …
  • J'ai évidemment pris soin de mélanger mon sang à celui de Timie ! Si mon but n'était pas de rester, crois-tu sincèrement que je vous aurais aidé ?

Toutes les habitantes étaient déconcertées. Elles ne se doutaient pas que ce jeune homme aurait pu être aussi déterminé et discret. Cette nouvelle n'en était pas une mauvaise, bien au contraire !
Aloïs pourrait leur apporter toute la protection dont elles auraient besoin et ce n'était pas pour lui déplaire.
Enfin, ce qui se passa ensuite n'est pas une histoire des plus intéressantes...

Je vous laisse donc avec vos pensés, à bientôt chères lecteurs. 

samedi 29 juin 2013

Episode 9


Épisode 9
Le Registre





Ils étaient tous rentrés au manoir, Alois et Moody-Maxine étaient épuisés par leur combat.
Guillotine se tourna vers Alois :



-Qui es-tu ?
-Mon nom est Alois Hives, démon-sorcier renommé.
Toi, reprit Guillotine, renommé ? Tu n'es encore qu'un gamin...

Moody-Maxine prit alors la parole:

C'est grâce à lui que je suis en vie …. Si il ne m'avait pas appris tout ce que je sais, je serais morte après ce combat …

En effet, Alois était très connu chez les sorciers. Derrière ses apparences de gamin prétentieux se cachait un sorcier d'expérience, ayant rencontré autant de créatures et de monstres qu'il est possible de croisé, et il avait acquis de ces rencontres, autant de force et de connaissances qu'il est possible de posséder. Néanmoins, Guillotine restait perplexe.
Afin de la convaincre, Alois sortit un grimoire qu'il cachait jusque là dans son capuchon.
A la vue de l'ouvrage, Moody-Maxine écarquilla les yeux de stupeur et de surprise.

Serait-ce...
Oui, Le Registre, répondit Aloïs.

Elle prit le livre dans ses mains et le contempla. Elle passa délicatement ses doigts sur la reliure.

Il est encore plus abimé que la dernière fois ! Fit-elle remarqué
Qu'est-ce ? Questionna Erwen .

Aloïs ouvrit le grimoire et commença à tourner quelques pages.

Il s'agit du grand Registre des Mondes. Cet ouvrage est censé renfermé les cartes et informations sur chacun des mondes présents sur la Terre et l'Univers entier. On y trouve aussi toutes les informations nécessaires sur les créatures qui les peuplent et la fin du livre est consacré au enchantements potions. Du moins normalement …
Comment ça ? Intervint Guillotine
Et bien, cette ouvrage fut commencé il y a des milliers d'années par un homme dont on ignore le nom, quand la magie et la vie d'autres créatures n'étaient pas considérés comme des légendes par les Humains. Lorsque je l'ai trouvé seule la première page était écrite. Il y figurait ce que devait contenir le livre. Mais au fil de mon voyage, je me suis aperçu que certaines pages s'écrivaient seules.

Aloïs tourna plusieurs pages jusqu'à arriver au chapitre « Enchantements et Potions ». Il tourna encore quelques pages, puis il la trouva enfin; la solution au problème de Timie.
Il survola le papier jaunit afin de trouver le paragraphe qu'il cherchait, puis quand il y arriva, Aloïs se mit à lire :

« Les Gardiens des sceaux sont des anges chargés de garder des demeures ou la magie alimente de le quotidien. Les anges ont toujours un jumeaux avec qui il garderont la maison qui leur a été attribuée. »

Après avoir lu ce passage, Alois survola de nouveau le texte pour recommencer à lire un peu plus bas

« Il est possible d'ajouter une, voir plusieurs familles sous le toit de la maison en injectant le sang des nouveaux arrivants dans le corps des anges »
Tous les regards s'emplirent soudain de stupeur. Prélever le Timie était facile, mais l'injecter aux anges relevait de l'impossible ! La seul solution était de leur tendre un piège, et pour cela , Timie devrait servir d'appât …

lundi 1 avril 2013

Épisode 8


Épisode 8

Retrouvailles et première bataille







Comment ne pas céder à la panique après un telle révélation ? C'est bien la question que se posait Timie. Aussi, sa première pensé fut d'aller prévenir les Kerguelen. Elle referma le livre, sortit de son laboratoire et monta les escaliers à toute vitesse. L'une après l'autre,les sœurs furent réveillées par la petite rousse,qui, une fois tout le monde réuni, s'empressa de tout expliquer.

Plus son récit avançait, plus les sœurs devenaient inquiètes.

Comment trouvé et utiliser un sort assez puissant pour inverser le processus de gardiennage ? C'était bien le problème, et il allait s'avérer difficile à résoudre …



La journée avançait à grand pas, et pour les filles, elle se passa dans la bibliothèque.

Elles parcouraient les livres de magie à la recherche du fameux sort.

Toutes les formes de magie étaient recensées dans ces ouvrages, sauf celle recherchée bien évidemment.... La peur envahissait Timie, d'autant plus qu'elle ne pouvait savoir lorsque les anges attaqueraient de nouveau.

Elle était plongée dans ses pensées lorsque qu'elle crut apercevoir, une forme étrange passer à la fenêtre. Elle s'en approcha, tandis que la forme disparue aussi vite qu'elle était apparue .

Timie se dit alors que la journée passée dans la bibliothèque, devait lui avoir embrouillé le cerveau.



Il était tard désormais, et les filles quittèrent la bibliothèque sans pour autant avoir trouvé le moindre signe du fameux sortilège. Elle allèrent donc se coucher épuisée et toujours aussi inquiètes.





Des bruits de pas se firent entendre dans le jardin. Ils étaient lents et réguliers. Un petit rire sadique, lui aussi se fit entendre, atténué par le souffle du vent.

L'on distinguais dans la nuit, la silhouette étrange de la personne marchant dans le jardin.

Elle marchait vers la fontaine. Des météorites enflammées jaillissaient de ses mains.

Elle marchait lentement et murmurait doucement « qui veut faire joue-joue avec moi ...» .

Elle avança jusqu'à la fontaine, s'assit dessus et attendit les anges.



Elle patientait depuis maintenant plus d'une heure. Son niveau de colère montait de plus en plus . Ses yeux se teintèrent de jaune et un sourire effrayant se dessinait peu à peu sur ses lèvres.

Elle pensait... A quoi ? Je n'en sais rien.

Soudain, d'autres pas se firent entendre et la silhouette d'un jeune garçon encapuchonné se dessina au loin. Une voix s'éleva dans la nuit noire :



  • Ma chère Moody-Maxine, c'est donc ici que tu te trouve. Moi qui pensait ne jamais te revoir un jour.
  • Aloïs... Je te pris de bien vouloir t'en aller... Une mission m'attend, et il serait dommage que tu sois blessé lors du combat qui s'apprête à se dérouler...
  • Aurais-tu oublié que je t'ai tout appris ?



Le jeune homme avait une voix assez adolescente et pourtant pleine d'assurance. Il enleva son capuchon releva la tête , dévoilant ses yeux étranges qui se mirent à luire dans le noir.

Son œil droit avait un signe étrange en plein milieu. Marque qu'il tenait de son père, démon. Il s'agissait du sceau de sa famille.

Son œil gauche était simple, de couleur noisette; mais dans cette pénombre, des éclairs dorés le traversait. Cette marque ci, il la tenait de sa mère, sorcière.

Les deux jeunes personnes s'engagèrent alors dans une longue, longue conversation.

Moody-Maxine de ne se souciait même plus de la raison pour laquelle elle était venue. Seule sa conversation avec Aloïs comptait. Peu à peu, les deux jeunes personnes baissèrent leur garde,moment que les anges avaient choisis pour passer à l'action.





Mei-Mei fut réveillée par des bruit d'épée et des cris de rage. Elle se leva et lorsqu'elle regarda par la fenêtre elle aperçut les deux anges se battant contre deux autres personnes. Elle réveilla en vitesse ses sœurs et la petite Timie afin d'aller voir ce qui se passait dans le jardin.

Elles arrivèrent toutes à la fontaine.

Le combat faisait rage. Aloïs contre l'ange mal et Moody-Maxine contre l'ange femelle.

La jeune Moody-Maxine lançait des cascades de météorites enflammées. Aloïs, lui, appliquait tous ses dons en même temps, ainsi feu, plumes de corbeau, et sortilèges en tous genres, jaillissaient du jeune garçon. Tant de forces se dégageait des deux personnes que l'ange mâle fut touché et envoyé au sol. Sa sœur se précipita vers lui. Il était blessé à la côte et sa plaie, fumante, faisait peur à voir.

La jeune ange se tourna vers les habitantes et dit:



  • Vous avez gagné une bataille, mais sûrement pas la guerre.

Puis, elle disparue dans la pénombre...

samedi 9 février 2013

Epidode 7

Episode 7
Danger


Timie venait de se réveiller. Erwen lui prépara un lait chaud au miel et vint s'assoir à ses côtés.
Timie racontait donc ce qui venait de lui arriver. Elle décrivait les créatures avec autant de précision qu'elle le pouvait, et n'arrivait pas oublier leurs regards, pénétrants lorsque leurs yeux étaient bleus et effrayants quand ils avaient virés au rouge sang. Non, décidément elle n'arriverait pas à oublier ce qu'elle avait ressentit en croisant le regard de ces créatures. Se rappeler la scène lui était d'autant plus douloureux, car elle avait vue des fragments de son passé qu'elle aurait surement préférer oublier. Tant de questions se bousculaient dans sa tête. Qui étaient ces créatures ? Que lui voulaient-elles ? Que font-elles sur le domaine de Bloh Dwen ? Elle désirait plus que tout découvrir pour quelle raison ces anges , si l'on peut les appeler ainsi, lui voulaient du mal.

La journée passa tranquillement aucune attaque n'était survenue et les habitantes s'endormir calmement, sans crainte. Timie était malheureusement privée de cette tranquillité. Elle avait peur ;
peur que les créatures reviennent et qu'elles lui fassent de nouveau du mal. Elle ne faisait que penser , et scrutait les moindres mouvements des ombres qu'elle apercevait de sa fenêtre . Elle était terrifiée, mais voulait aussi en savoir plus sur les créatures qui l'avaient attaqué . Soudain, elle se rappela un vieux livre, présent dans son laboratoire le jour où elle l'avait aménagé . Ce vieil ouvrage devait surement toujours y être ! Timie se leva de son lit et s'empressa de se rendre dans son laboratoire. Une fois à l'intérieur, elle inspecta chaque étagère chaque recoin chaque morceau de table, elle palpa les murs retourna les tapis et fini enfin par mettre la main sur ce livre. Elle s'assit à une chaise et ouvrit doucement le bouquin. Étrangement il n'avait pas de titre, pas d'auteur; et une seul page était remplie. Timie la lu donc:

« Pour ceux qui se demandent qui aurait écrit ce livre, dites-vous seulement que c'est un homme qui avait un projet. Pour ceux qui voudrais connaître son titre, dites-vous qu'il porte le nom de ce manoir.
Cette page servira d'introduction, à l'histoire que vous, cher habitants écrirez par la suite. Ce manoir s'appelle donc Bloh Dwen et à été construit par ma seule volonté. Ce manoir est un pensionnat qui recueil des êtres de toutes sortes, issues de tous endroits, créatures sages ou empreintes à la folie, gardien ou destructeurs peu importe. J'aurais pu finir ainsi si je n'avais commis une erreur. J'ai créé des gardiens chargés de vieller sur ce manoir en l'absence d'habitants . Il y a une condition à cette « absence », si ce manque d'habitant dure sur une période de plus de 200 ans, le manque d'habitants sera considéré comme un abandon et une seule famille pourra désormais résider à Bloh Dwen. Si un membre d'une autre famille venait à s'installer, il se verrait poursuivre par les anges gardiens, jusqu'à ce que la mort l'emporte.
A moins de s'y mettre à plusieurs, et de contracter un pouvoir très puissant, il est impossible de modifier les fonctions des anges afin que le manoir redevienne un pensionnat.
C'est ainsi que se termine cette page, bien du bonheur à Bloh Dwen. »

Timie était tout à fait choquée par ce qu'elle venait de lire. Il fallait qu'elle mette au courant les soeurs; sinon, la mort l'emporterait ...